vendredi 29 juin 2018

Sortie Hérisson

Organisé par Jérôme.

Hérisson (ça pique ... la langue)


C’est avec douze motos que nous prenons la route direction le petit village médiéval de Hérisson dans l’Allier, sous une météo maussade.
Par de petites routes secondaires, avec peu ou pas de circulation, nous arrivons à notre escale pour prendre une boisson chaude, (chaleureusement offerte par le moto club). Au moment de repartir la météo ne s’est pas améliorée, devient même menaçante, peu importe rien ne peut arrêter notre escouade. 



Avant d’arriver sur le petit village de Hérisson nous passons par celui de CULAN avec son magnifique château du XXè siècle où résident les 728 villageois dont leur appellation donnera bien à réfléchir à notre ami Tony durant le pique-nique. Mais comment s’appellent-ils ? Je vous passe les synonymes que l’on peut faire avec CUL LAN… Et bien mon cher Tony ce sont les CULANAIS et les CULANAISES…Et oui !

 
                     


C’est juste avant midi que nous arrivons chez les Hérissons et Hérisonnes, nous nous dirigeons directement au pied des ruines du château en passant devant la très belle église du XIIè siècle (petite prière en passant à Saint Colomban, patron des motard(e)s). Après quelques photos de groupe, de paysage, de panorama nous allons casser la croûte au bord de l’Aumance.



A 13h20, une fois la peau du ventre bien tendue et une ch’tite sieste, nous reprenons les motos pour nous transporter à la distillerie de Mr BALTAZAR (c’est son pseudo), et bien c’est lui en personne qui va nous faire découvrir son œuvre.
« C’est une fois à la retraite, en 2010, qu’il a eu l’envie de réaliser son rêve, monter une distillerie de whisky. D’abord de façon complétement artisanal c’est avec peu de moyen, récupéré en Alsace et les conseils d’un copain Américain qu’il sort son premier breuvage.   En 2014 Mr FAVROT prendra la relève et avec l’aide de la modernité et la technologie, améliorera le système. Mr BALTAZAR restera son collaborateur et donnera son nom d’emprunt à la distillerie qui a un point de vente (de mémoire) à New-York et Québec ».



Après être passé par le hangar à sac de blé, d’orge, et de seigle, par la grange aux chaudrons (magique) de la distillation et cuve de refroidissement, nous nous retrouvons à la cave…parmi des fûts de différentes capacité et origines. Le whisky y séjournera environ trois ans dans les fûts (d’occasion) de Sauternes de 200 à 300 litres ou bien de Troncay (la forêt d’où le bois de chêne est réputé pour la qualité de ses tonneaux) de 400 litres. Après que Mr BALTAZAR est répondu à nos questions, il nous guide vers le « bar » à dégustation. Là, dans de tout petit verre, il versera différents whisky « hedgehog (hérisson en anglais, of course), l’Aumance puis le Troncay. Quelques un y tremperont les lèvres, d’autres feront cul-sec…puis un Gyn maison et un rhum et après de la Bourbonnaise, enfin une crème de Whisky, hummm c’était bon ça.




Après une heure de visite et avoir chaleureusement remercié notre hôte, direction le magasin dans Hérisson. Là, achat direct de breuvage, pas donné tout de même. En attendant les autres se rafraichissent à la terrasse d’un petit troquet, le soleil est apparu. Nous rentrons sur Tours à vive allure (avant la limitation à 80 km/h). 

Merci aux participants et bravo à Véronique et Chantal, les motardes.                 

                                                                        Jérôme et Isabelle

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